Une synagogue de Constantine portait son nom et la place qu'il y occupait a été murée après sa mort afin que personne ne la profane. Il est l'auteur de "Zérah émeth" (commentaire approfondi de la Torah), livre qu'il écrit après avoir perdu 14 enfants de sa première épouse. Il explique : "si je n'ai pas de fruits de la semence de mon corps, j'aurai des fruits de la semence de ma Torah". Pendant l'écriture de ce livre, sa seconde épouse lui donne deux autres enfants, Binyamin et Chalom. Rabbi Massoud achète un immeuble (slet Dar Rabbi Messaoud) à Constantine dans le quartier Maked el Hout, rue José Ksentine, et le transforme en lieu de prières et d'études de la Torah. En 1716 il décède et ses deux fils lui succèdent. Le 14 Mai 1970, (8 Iyar 5730) son corps est inhumé pour être transféré à Jérusalem au cimetière du Mont des Oliviers (Har Hazetim) ainsi que ceux de ses deux talmidims et de trois membres de la famille Tenoudji par Samuel Zerbib (zal) et le Rav Moshe Zerbib. Chaque année le 8 Iyar, a lieu un pèlerinage (hilloula) sur sa sépulture au cimetière Har Hazetim à Jérusalem. Il est mort de sévices corporels : il aurait reçu 400 coups de bâton pour avoir refusé de renier sa foi.
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